Lectures communes 2017

2017 arrive à grands pas. Et je n’imagine pas cette nouvelle année sans de nouvelles lectures communes. Elles ont égayés mon quotidien durant ses douze derniers mois, m’ont aidée à vaincre une grosse panne de lecture. Elles m’ont permis de faire de belles découvertes, et j’espère sincèrement qu’il en a été de même pour les autres participants.

Sans plus attendre, voici le programme 2017 :

  • Janvier : Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Choix bis : chronique du film de Disney, ou de la comédie musicale (l’ancienne ou la toute récente).
  • Février : Réparer les vivants de Maylis de Kerangal. Choix bis : un autre roman de l’auteure.
  • Mars : L’ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafon. Choix bis : du même auteur, Le Jeu de l’ange ou Le Prisonnier du ciel.
  • Avril : La Vague de Todd Strasser. Choix bis : chronique de l’adaptation en film par Dennis Gansel.
  • Mai : La Voleuse de livre de Markus Zusak. Choix bis : un autre livre de l’auteur ou la chronique de l’adaptation en film par Brian Percival.
  • Juin : Phobos de Victor Dixen. Choix bis : un autre tome de la saga.
  • Juillet : Le Diable s’habille en Prada de Laureen Weisberger. Choix bis : chronique de l’adaptation en film par David Frankel.
  • Août : Raison et sentiments de Jane Austen. Choix bis : un autre roman de l’auteure.
  • Septembre : Le Hobbit de J. R. R. Tolkien. Choix bis : du même auteur, n’importe quel tome de la saga Le Seigneur des Anneaux ou chronique des adaptations en film par Peter Jackson.
  • Octobre : Les Raisins de la colère de John Steinbeck. Choix bis : du même auteur, Des souris et des hommes.
  • Novembre : Paris est une fête d’Ernest Hemingway. Choix bis : du même auteur, Le vieil homme et la mer.
  • Décembre : Le Monde de Narnia (1. Le Neveu du Magicien) de C. S. Lewis. Choix bis : n’importe quel autre tome de la saga.

 

Il y en a pour tous les goûts, j’espère que ainsi que tout le monde trouvera chaussure à son pied.

Les règles sont exactement les mêmes que celles de l’année dernière – je vous invite donc à aller jeter un coup d’œil sur les lectures communes 2016. Vous vous inscrivez à n’importe laquelle de ces lectures ou choix bis, selon vos envies. Pour cela il suffit de me prévenir par commentaire, mail ou Twitter en me précisant vos lectures et un moyen de vous contacter.

Dans les premiers jours du mois de janvier, la nouvelle page dédiée aux lectures communes 2017 sera créée.

En vous espérant nombreux, je vous souhaite de merveilleuses lectures de fin d’année !

141209_c537r_aetd-femme-livre-hiver_sn635

Mise au point

Oui, je sais, cela fait une éternité que je n’ai rien publié ici. Pour la simple raison que je n’ai pas lu un seul livre qui mérite vraiment un billet ici. Oh, j’ai quand même lu, mais mes lectures en ce moment sont plus informatives, documentaires. Je lis beaucoup la presse quotidienne ces temps-ci, mais aussi des écrits de et sur Victor Hugo : des biographies dont je n’ai pas forcément envie de vous parler, ou encore des recueils de poésie de ce grand homme, mais je ne me sens pas vraiment capable d’en faire une chronique qui ne soit pas juste « scolaire ». Je n’oublie pas le blog, au contraire je me lamente de ne pas lui apporter plus de contenus. Même sur Twitter je suis moins présente (une situation vraiment exceptionnelle pour moi !).

Il faut dire qu’il y a peu, j’ai changé de travail. J’ai repris mon ancien boulot en école, les enfants me manquaient un peu trop. Au moins, à présent je me lève chaque matin du bon pied et avec le sourire, impatiente de faire de la corde à sauter, de la peinture avec les mains ou une partie de pétanque. Mon train-train journalier s’est transformé, mes horaires sont éclatées dans la journée et je rentre chez moi recouverte de paillettes (littéralement) et les poches remplies de dessins hésitants et de pliages colorés. Il me faut un peu de temps pour trouver un rythme dans ce nouvel environnement. Mais ça vient. Tout ce qui compte, c’est que je suis heureuse, même si je dois me lever tous les matins à six heures et que je me retrouve toute seule à nettoyer 14 pinceaux durcis par de la colle !

Alors il est vrai qu’avec cette nouvelle vie, la rentrée du blog n’a pas été exemplaire et je m’en excuse. Je continue de lire, mais plus assez, je suis moins disponible intellectuellement pour cela. Toutefois, il y a dans mon sac un roman de Nimrod qui m’attend.

J’ai évoqué Victor Hugo. Pourquoi lui ? Pourquoi est-ce que j’achète presque tous ses romans et sa correspondance ? Eh bien, à cause de NaNoWriMo. Celui-ci commence à pointer le bout de son nez pour l’édition 2015 : le forum reprend du service et dès octobre on pourra enregistrer son nouveau roman sur le point de naître. Pour ceux qui ignoreraient encore ce qu’est le NaNoWriMo, je vous conseille le site des wrimos français. Pour résumer, c’est un défi individuel qui se vit en communauté qui consiste à écrire 50 000 mots en un mois. Si, si, on peut y arriver.

Et pour ce NaNoWriMo, j’ai envie d’écrire sur ce grand monsieur qu’est Victor Hugo, notamment sur sa période d’exil sur l’île de Guernesey : Hauteville House, la reprise de l’écriture des Misérables… Mais pour faire ça, j’ai besoin de matière. Mes mois d’août et septembre 2015 sont donc consacrés à prendre des notes, à m’informer, à me repérer dans sa chronologie, à lire ses œuvre, et au moins d’octobre, j’essaierai de mettre en place la trame et les fiches de personnages pour ce que j’écrirais en novembre lors du NaNoWriMo. Je suis vraiment emballée par ce projet qui a germé en juin et a pris naissance lors d’ateliers d’écriture en juillet. Moi qui écris normalement sans savoir où je vais, sans préparer en amont, je me surprends moi-même à être si précautionneuse. On verra bien ce que ce nouveau mode de travail va donner, sachant que je m’étonne toujours lors du NaNoWriMo.

Bref, ces quelques explications pourront peut-être mieux vous faire comprendre pourquoi je suis moins présente ici. Je n’oublie pas l’écriture et la lecture, je suis même plongée dedans jusqu’au coup, rassurez-vous. Mais j’essaierai tout de même de mettre une chronique sur le blog avant la fin du mois. En attendant, je vous invite à me suivre sur Twitter où j’écris un petit peu plus.

Le Palais d’Hiver, de Roger Grenier

Je reviens encore vers vous avec du Roger Grenier après une longue pause bien méritée. Aujourd’hui, je vais vous parler d’un de ces romans, à ne pas lire si vous voulez sortir d’une dépression car je dois avouer que l’atmosphère qui y règne n’est pas forcément très joyeuse : Le Palais d’Hiver.

Ce roman raconte la vie de Lydia Lafforgue, qui a du déménagé de Chazelles près d’Angers à la ville de Pau, surplombant les Pyrénées. En effet, ruinés par la guerre, ses parents ont voulu en 1918 tourner la page et refaire leur vie. Ce qui va marquer la jeune fille pour toujours a été le refus familial de la laisser s’épanouir au Conservatoire, elle ne cesse de se répéter qu’elle aurait pu être une cantatrice fabuleuse. Cette défaite, cette montée vers la Gloire avortée, est comme le signe d’une déchéance plus générale : toute sa vie, elle ne pourra s’empêcher de ressasser cette carrière qu’elle n’a pas eu.

Mais plus qu’une fille d’une bourgeoisie reconvertie dans la confiserie, c’est toute une communauté que l’on suit dans ce roman : les voisins imprimeurs Béranger, les Casadebat, M. Tournon et M. Tournade, Gille Collette et bien d’autres. Une fresque de visages qui formeront la nouvelle famille des Lafforgue. A travers des fêtes, des amitiés, des amours, la vie de Lydia parmi eux aurait pu être heureuse, mais il faut croire que par moment, elle préfère se saborder. Je n’en dirais pas plus pour ne pas vous enlever l’envie de lire ce livre.

 En douceur, Roger Grenier nous dépeint une époque, une société aujourd’hui effacée. A chaque coup de pinceau, un nouveau souvenir palois se dessine et la vie de ses personnages prend corps sous nos yeux. C’est un roman mélancolique, nostalgique qui est témoin en une vingtaine d’années des relations qui se font et défont, d’un pays qui évolue. On a beau savoir que c’est de la fiction, on se croirait presque dans une chronique.

J’ai beaucoup apprécié ce livre même s’il n’est pas renversant. Ce n’est pas un roman à sensation, c’est juste un roman qu’il faut savoir savourer et lire lentement, encore du Grenier donc ! La lecture est agréable, au premier abord on penserait que ces descriptions et ce ton langoureux nous ennuierait mais étrangement, l’auteur sait nous tenir en haleine sans nous emmener à bout de souffle non plus !

J’avoue que je ne suis pas très objective pour ce livre car Grenier dépeint avec amour cette magnifique ville qu’est Pau, sa promenade des Pyrénées, son château… C’est un endroit que j’affectionne particulièrement et j’ai cru y voyager grâce à cette lecture, quelques décennies en arrière bien sûr.

 

C’est vrai que l’écrivain ne dépeint pas ici un sentiment d’allégresse, une ambiance enjouée malgré les quelques fêtes décrites, mais en même temps, après une guerre mondiale, puis pendant une crise économique comme on en a rarement vu… je pense que c’est assez fidèle à ce qu’on ressentait à cette époque !

Bref, une jolie lecture, agréable, un roman qui sait retenir l’attention.

Roger Grenier, Le Palais d’Hiver, Folio (347), 6€.

Les matchs de la rentrée littéraire chez Price Minister

Toute la blogosphère en parle donc vous êtes sûrement déjà au courant de ce phénomène qui se répète pour la troisième année consécutive : il s’agit des matchs de la rentrée littéraire chez Price Minister. Le principe est simple : tu tiens un blog livresque, et bien viens choisir parmi un sélection de romans celui qui te tente le plus, il t’est alors envoyé et tu n’as plus qu’à le chroniquer sans oublier de le noter sur 20. L’inscription est ultra facile et rapide et l’idée très intéressante pour profiter un peu de cette rentrée littéraire !

Les romans ont été sélectionnés par des blogs déjà réputés ! Les voici :

La sélection de George :

  • Une part de ciel de Claudie Gallay (Actes Sud)
  • Danse noire de Nancy Huston (Actes Sud)
  • La grâce des brigands de Véronique Ovaldé (Éditions de l’Olivier)

La sélection de LiliGalipette :

  • Petites scènes capitales de Sylvie Germain (Albin Michel)
  • Dans la lumière de Barbara Kingsolver (Éditions Payot et Rivages)
  • Pietra viva de Leonor de Recondo (Sabine Wespieser)

La sélection de Clara :

  • Arrête, arrête de Serge Bramly (NiL)
  • Lady Hunt d’Hélène Frappat  (Actes Sud)
  • Rome en un jour de Marie Pouchet ( Gallimard)

La sélection de Stéphie :

  • La lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson (Édition Zulma)
  • La garçonnière d’Hélène Grémillon (Flammarion)
  • Esprit d’hiver de Laura Kasischke (Christian Bourgeois Éditeur)

Pour ma part, je me suis laissée tenter par Lady Hunt d’Hélène Frappat. 

Toutes les informations sur ces matchs littéraires sont disponibles ici, ainsi que le lien pour s’inscrire. Si vous le souhaitez, je peux vous marrainer, il suffira de mettre l’adresse de mon blog dans la fiche d’inscription, mais sincèrement je trouve ça un peu inutile, vu que ça ne va rien vous apporter personnellement, c’est juste le parrain qui gagne un livre supplémentaire donc… bref. Dépêchez-vous de vous inscrire, c’est seulement jusqu’au 23 septembre !

 

 

Anniversaire #1

Cela fait un an maintenant que je tiens ce blog, et quelques mois que je suis sur Twitter (@LaCritiquante). Je n’aurai jamais pensé que j’arriverai à le tenir de façon si régulière. Ce blog et les rencontres, les échanges qu’il a engendré ont permis de faire évoluer ma relation avec la lecture (j’explore de nouveaux horizons littéraires, je lis de nouveaux auteurs, j’adopte un point de vu critique…) et l’écriture (j’essaie d’améliorer le style et la clarté des articles). C’est grâce à lui, mais aussi grâce à la formation en métiers de l’écriture et de la création littéraire que j’ai intégré cette année, que j’ai voulu aller plus loin en rédigeant quelques articles sur la littérature, l’écriture et l’univers geek : vous pouvez me retrouver tous les mercredis (sauf imprévu) sur les Plumes Asthmatiques, le site culturel 2.0.

Alors merci à vous, lecteurs, blogueurs, twitteurs, amis internautes ou IRL, de m’avoir encouragé, de m’avoir lu, d’avoir partagé mes contenus, car sans vous, le blog serait mort. Je suis seulement déçue, c’est vrai, de constater si peu de commentaires alors que le nombre de visiteurs uniques augmentent chaque jour. Mais je suis la première à ne pas avoir le temps, le courage, l’occasion de poster des remarques sur les articles que je lis donc je ne peux pas vous en blâmer…

Toutefois, je suis contente que ce blog existe, je suis fière de son évolution même si son design et sa mise en page laissent à désirer et demandent une petite révision.

A bientôt pour de nouvelles chroniques !