NaNoWriMo : le compteur est lancé !

Je vous l’annonçais il y a quelques jours, je me suis inscrite pour la première fois de ma vie au NaNoWriMo, ce truc de malade qui te fait écrire 50 000 mots en un mois.

Aujourd’hui, c’est le top départ, avant ce soir, il faut que j’ai écris mes 1667 mots quotidiens. Pour l’instant, où j’en suis ? La moitié de la journée est écoulée, et je n’ai rien écris. Mais ça va venir.

Une NaNo-Rebelle

C’est ainsi qu’on appelle les nanoteurs qui ne respectent pas complètement la règle et qui, par exemple, décident de ne pas écrire de fictions, ou un roman. Pour ma part, je suis rebelle car j’ai décidé de continuer un écrit commencé en septembre mais qui me trottait dans la tête depuis bien plus longtemps que ça ! Mais pas de triche, je ne compterais pas les mots déjà écrits avant le 1er novembre pour faire monter le word-count, je ne suis pas rebelle à ce point-là, ce serait de mauvaise foi.

Quel genre de NaNo ?

Mais de quoi parle mon NaNo ? Eh bien, il est plutôt du genre noir, un peu policier sur les bords, un peu psychologique aussi, mais attention, je ne suis pas un maître du suspens. D’ailleurs, c’est la première fois que j’écris quelque chose d’aussi sombre, je ne m’en savais pas capable. Mon personnage principal s’appelle Hugo Lizberg, c’est un père de famille propriétaire d’un usine d’embouteillage au bord de la faillite. Un jour, alors qu’il revient tard du travail, il voit sa maison envahie par les policiers : son unique enfant, une fillette de 10 ans, a disparue. Les autorités penchent pour un enlèvement, mais la demande de rançon se fait attendre. Alors que l’enquête patine, Hugo sent bien que les regards, soupçonneux, se tournent vers lui….

Mais pourquoi le NaNo ?

Un moment de folie ? Non, plus sérieusement, je dois bien avouer que j’ai toujours un mal fou à finir un projet d’écriture longue, c’est pathologique chez moi, alors bien même que je suis attachée à ce récit, à ce décor, à mes personnages ! Le NaNo, c’est le coup de pieds aux fesses dont j’ai vraiment besoin ! Et l’entraide entre NaNoteurs va me motiver un peu plus j’espère.

Quelles peurs avoir ?

Personnellement, je redoute le manque de temps, entre le petit boulot et les études, ce sera parfois difficile. J’ai tout fait pour m’avancer un maximum et être le plus libre possible en novembre, j’ai averti mon entourage que je ne serai pas vraiment disponible…. mais je crains que cela ne suffise pas. Je n’ai pas vraiment peur du manque de motivation, mais c’est plutôt l’inspiration qui risque de me faire défaut. Au NaNo, c’est la quantité et non la qualité qui compte, mais vu que le projet me tient à coeur, je me connais, je vais refuser d’écrire tout et n’importe quoi juste pour faire monter le word-count. Mais du coup, je risque de tomber en panne sèche sur mon histoire, sans oublier que je vais avoir vraiment du mal à ne pas me relire, me corriger…

Mon objectif

Les 50 000 mots sont déjà un objectif et j’aimerais vraiment réussir à l’atteindre. Mais, il est sûr que je ne me rendrais pas malade si j’échoue. Par contre, mon défi personnel est de dépasser les 30 000 mots. Un pallier décisif pour moi, car c’est toujours à ce moment-là que j’abandonnais dans mes écrits précédents.

Le mot de la fin

Bonne chance à tous les nanoteurs ! Quant à vous, lecteurs du blog, j’ai deux trois chroniques en stock pour ne pas vous laisser désoeuvrer mais il est sûr que j’aurai moins de temps pour lire et publier sur le blog ce mois-ci, je m’en excuse !

Pour les fous du clavier qui participents au NaNoWriMo, retrouvez-moi sur le site officiel, j’ai toujours le même pseudonyme : La Critiquante 😉