En recherchant un article sur mon blog, je me suis vraiment étonnée de ne pas y trouver une chronique du Mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti. Sûrement parce que la lecture de ce roman, qui nous dévoile l’amour complexe entre la bibliothécaire Désirée et l’agriculteur Benny, remonte à avant la création de ce blog. Sa lecture m’a laissé une impression si forte que je me souviens encore de chaque fait, de chaque péripétie de ce livre si beau, si émouvant, si vrai. C’est donc tout naturellement qu’en croisant sa suite, Le Caveau de famille, dans ma médiathèque, je me suis précipitée sur celui-ci.
En recherchant un article sur mon blog, je me suis vraiment étonnée de ne pas y trouver une chronique du Mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti. Sûrement parce que la lecture de ce roman, qui nous dévoile l’amour complexe entre la bibliothécaire Désirée et l’agriculteur Benny, remonte à avant la création de ce blog. Sa lecture m’a laissé une impression si forte que je me souviens encore de chaque fait, de chaque péripétie de ce livre si beau, si émouvant, si vrai. C’est donc tout naturellement qu’en croisant sa suite, Le Caveau de famille, dans ma médiathèque, je me suis précipitée sur celui-ci.
En recherchant un article sur mon blog, je me suis vraiment étonnée de ne pas y trouver une chronique du Mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti. Sûrement parce que la lecture de ce roman, qui nous dévoile l’amour complexe entre la bibliothécaire Désirée et l’agriculteur Benny, remonte à avant la création de ce blog. Sa lecture m’a laissé une impression si forte que je me souviens encore de chaque fait, de chaque péripétie de ce livre si beau, si émouvant, si vrai. C’est donc tout naturellement qu’en croisant sa suite, Le Caveau de famille, dans ma médiathèque, je me suis précipitée sur celui-ci.
En recherchant un article sur mon blog, je me suis vraiment étonnée de ne pas y trouver une chronique du Mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti. Sûrement parce que la lecture de ce roman, qui nous dévoile l’amour complexe entre la bibliothécaire Désirée et l’agriculteur Benny, remonte à avant la création de ce blog. Sa lecture m’a laissé une impression si forte que je me souviens encore de chaque fait, de chaque péripétie de ce livre si beau, si émouvant, si vrai. C’est donc tout naturellement qu’en croisant sa suite, Le Caveau de famille, dans ma médiathèque, je me suis précipitée sur celui-ci.
Ce n’est pas un compte de fée des temps modernes même si Désirée peut passer pour une princesse (belle, intelligente, soignée) et Benny pour la grenouille (bouseux, en apparence inculte, pafois rustre et vieux jeu). La vie n’a pas été douce pour l’amour de ces deux personnes. Elle les a malmenés, eux ont parfois été faibles, bref, ils n’ont rien des héros des dessins animés de Walt Disney. Ce sont des personnages qui sont ancrés dans notre réalité, leur existence n’est pas palpitante mais elle peut refléter la nôtre et c’est une des raisons qui fait qu’on ne peut pas lâcher les livres de Katarina Mazetti. L’auteure sait manier ce doux et dangereux suspens des sentiments amoureux, elle nous tient avec de l’émotion et de la vérité. Son écriture intelligente a l’air tellement facile, même s’il n’en est rien, qu’elle nous désarme. C’est un bonheur de la lire : au fil des pages, savoir ce qui va se passer pour Désirée et Benny devient un besoin. Une oeuvre à lire de toute urgence.
Je me suis réveillée avec l’odeur de Benny sur l’oreiller. De savon, avec quelques touches de foin, d’huile de moteur et de café, et de la bouse de vache en note de tête. Pour paraphraser les pubs de parfums.
Ce jour-là était tellement étrange. Comme si j’étais sortie de ma vie et m’étais postée un peu plus loin. Mes pensées n’étaient que des griffonnages dans la marge, je faisais en quelque sorte l’école buissonnière loin de mon existence toute tracée, prévisible et somme toute assez agréable.
Katarina Mazetti, Le Caveau de famille (suite du Mec de la tombe d’à côté), aux éditions Actes Sud (Babel, poche 1137), 8€.