Ma whish-list livresque pour Noël

Oui, j’ai déjà une whish-list de livres ici. D’ailleurs, elle est longue comme mon bras – on dirait ma Pile à Lire. Mais je ne désire ces dizaines de bouquins autant les uns que les autres. Certains sont là pour que je ne perde pas leurs traces, si je ne sais pas quoi lire, et y resteront certainement des lustres. Pour d’autres, je brûle de les lire.

J’ai exclu les livres que je vais m’acheter avant Noël, y compris ceux que je ne désire pas forcément acquérir et que je peux trouver dans ma bibliothèque.

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Les sagas

Je n’aime pas vraiment avoir des sagas en cours en sachant que je n’ai pas tous les tomes. Ça pourrait presque me bloquer. Ce qui ne m’empêche pas cependant de vouloir commencer de nouvelles sagas (comme Divergente, La Guerre des Clans ou encore Hunger Games). Parmi les sagas que je souhaite avoir complètes – toutes en grand format – : Phobos (à partir du 2), L’épouvanteur (à partir du 4), La Passe-Miroir (à partir du 2), Outlander (à partir du 3), Autre Monde (à partir du 6). Dans un autre genre, je meurs d’envie de me procurer la deuxième volume en Pléiade pour A la recherche du temps perdu de notre cher Proust !

Ça fait des sous tout ça… Et encore, je ne parle même pas des mangas ou des versions illustrées d’Harry Potter !

Les autres livres

Quand je fais le grand tri, il ne me reste finalement que c’est deux titres.

  • Clara Christensen, Hygge & Kisses : croisé en librairie quand j’étais fauchée, je n’ai pas pu m’offrir ce roman. C’est bien dommage car ça correspond complètement à mes envies de lectures en cette saison : cocooning et feel-good.
  • Lauren Oliver, Absences : c’est la bloggeuse et booktubeuse Margaud Liseuse qui m’a fait découvrir ce livre. Je suis allée ensuite me renseigner et je pense que ce roman pourrait vraiment me plaire : en tout cas, il m’intrigue énormément.

Autres choses

  • A grignoter ! Je veux de la cannelle, des petits gâteaux, du chocolat, des spéculoos.
  • Un thé de Noël ! Je n’en ai pas cette année:(
  • Un vrai beau marque-page : j’en ai assez de traîner toujours le même bout de carton qui fait la promotion d’un livre qui ne m’intéresse même pas…
  • Une lampe avec pince, pour lire dans mon lit – car c’est un peu la galère avec la seule lampe de chevet de la chambre, qui n’est même pas de mon côté du lit.
  • Des boules effervescentes pour le bain : pour que je repuisse prendre des bains de trois heures en lisant tout mon saoul.
  • Des chèques-Lire…:)
  • Deux entrées pour Livre Paris 2019
  • Des StoryCubes – j’en ai déjà mais il m’en manque tellement !
  • La BO d’Harry Potter

 

Une belle liste au Père Noël ! Et vous, quelles sont vos demandes, vos souhaits les plus chers ?

La Peau de chagrin, Honoré de Balzac.

Ou comment je me suis décue moi-même. Je vais vous l’avouer tout de suite : je ne l’ai pas fini. Je me suis même arrêtée seulement après le premier chapire, « Le Talisman ».

La Peau de chagrin est un roman d’Honoré de Balzac, publié en 1831 ; il est considéré comme l’un des premiers vrais romans de Balzac et on le classe rapidement dans le réalisme bien que ce soit un conte fantastique. C’est une grand oeuvre de la littérature française, dont, au cours de mes études, j’ai rarement entendu parlé. Pourtant, c’est une mine d’or, partout des choses à approfondir, des concepts cachés, des moyens stylistiques originaux…Mais il a trop l’image d’un roman de loisir, ça fait pas sérieux dans le cursus universitaire, imaginez-vous… Dommage, car apprendre à connaître un ouvrage au sein d’un cours m’a permis de redécouvrir des auteurs et des titres que je sous-estimais. Dommage car j’aurais peut-être pu alors apprécier cette oeuvre balzacienne à sa juste valeur.

La Peau de chagrin ne commence pas joyeusement : Raphaël de Valentin vient de perdre ses dernières pièces au jeu, il décide alors de se suicider. Mais juste avant d’accomplir sa décision, il se promène dans un magasin immense, sorte de brocante-caverne d’Ali Baba. Le vendeur lui présente une peau de chagrin, dont l’expression est toujours employée aujourd’hui. Elle peut réaliser vos désirs mais à chaque fois elle rétrécit un peu plus, comme la longueur de votre vie à laquelle elle est inextricablement liée. On retrouve ici l’idée de pacte avec le Diable, surtout que le jeune aristocrate ne souhaite que s’enrichir, assouvir tous ses souhaits. Après un bref moment d’euphorie, il réalise qu’il devra, une seconde fois, subir une descente aux Enfers terrible.

Il y a dans ce roman des passages qui sont des pures perles. Pour l’unique partie que j’ai pu lire je parle bien sûr de la première rencontre entre le jeune homme et cette peau qui finira par encore plus détruire sa vie. Toutefois, il y a aussi beaucoup de blablas auquel je ne m’attendais pas, des discussions pseudo-intellectuelles ou politiques, longues et hors de propos, qui viennent comme un cheveux sur la soupe. Aucun intérêt pour l’histoire. Je me doute bien sûr que je passe à côté de choses passionnantes ou que je n’ai pas compris certaines choses à propos de ces interminables monologues. Cependant, la plupart sont très ancrés dans leur époque et je n’ai pas vraiment eu envie de potasser le contexte social, historique et politique du début du XIXe siècle pour une simple lecture de loisir. Je me déçois beaucoup car je crois bien que c’est la première fois que je renonce à lire un livre que j’ai choisi… Mais sincèrement, c’était au-dessus de mes forces.

Toutefois, je ne renonce pas à découvrir Balzac ; on m’a d’ailleurs récemment conseillé Le Lys dans la vallée. A rajouter à ma liste de lecture.